COMMENTAIRES SUR LE RAP
Jean-Baptiste a commenté en un sens - le sien - (en noir).
Je réponds en bleu...
Je réponds en bleu...
Le jazz est né du chant des esclaves noirs que nous avons bel et bien exploités.
Pas vraiment d’accord avec toi Jean-Baptiste. Je dirais plutôt que le jazz (quelle que soit l’étymologie que l’on voudra bien donner au mot) provient d’un traitement ou arrangement rythmique différent de la musique de danse (polka par exemple) et/ou de la musique classique d’origine européenne, avec toute la richesse musicale que cela implique. Les autres créations de la musique noire, notamment vocales (negro spiritual, gospel, swing, blues etc…) sont des pratiques parallèles également remarquables mais complémentaires, même si elles ont contribué à l’enrichir, notamment par tout le soul que cela impliquait.
Je n’entre pas dans le détail…
Par contre quand tu dis que « NOUS » avons exploités, je serais heureux que tu me dises ce que tu entends par « NOUS » … Entends-tu la conscience collective européenne, nous les Français ou nous les « blancs » ?
Dans tous les cas, je voudrais dire que je ne me sens en RIEN responsable de cette déportation massive de jeunes Africains de l’Afrique de l’ouest vers le ‘Nouveau Monde’. Aucun de mes ancêtres, aussi loin que je sois allé dans mes recherches généalogiques (et ça amène beaucoup plus loin dans le temps que les débuts portugais de la ‘traite des noirs’) aucun de mes aïeux n’a pratiqué ce genre de commerce ignoble. Ils étaient tous paysans et se contentaient juste de donner à manger à leur famille et aux voisins qui achetaient leurs produits.
Par contre, ayant étudié de longue date ce problème de l’esclavage appliqué aux déportés (ce fut même le sujet de mon premier mémoire en 1964) je peux t’affirmer que les responsables sont bien identifiés :
1) Les chefs, rois noirs qui vendaient (pour des espèces sonnantes et trébuchantes) les jeunes gens les plus vigoureux de leurs ‘royaumes’ aux négociants les plus offrants.
2) Quelques armateurs et/ou négociants qui avaient des commandes dans le continent américain. Chez nous, ils étaient de Nantes ou de Bordeaux...
3) Les colons-planteurs des Amériques qui étaient demandeurs d’une main d’œuvre on ne peut plus bon marché puisque c’était (après achat du ‘cheptel’) complètement gratuit et sans risques… Et costauds avec ça !
Mais dire par exemple que les Français ont été des esclavagistes et que le peuple en a eu à ces époques tragiques la moindre responsabilité, je ne peux pas l’accepter et j’ai trouvé indécent que le pape Jean-Paul II ait demandé pardon pour cela, à Dakar, en NOTRE nom. Je n’ai pas à demander pardon de quoi que ce soit : ni du colonialisme profiteur, ni de l’esclavagisme honteux et scandaleux ! En outre, il n'y a jamais eu d'esclavage en France, c'est en Afrique et au Moyen-Orient qu'on le trouve encore, le plus vivace (mis à part bien sûr quelques familles africaine qui pratiquent cela en cachette avec des petites bonnes à tout faire sur exploitées qu'ils ont amenées dans leurs "bagages". Il vaudrait mieux aller voir chez nous du côté de représentants actuels de quelques "bonnes familles" ayant bien profité de ces aubaines juteuses, lucratives qui ont constitué la base de leur fortune actuelle. (Colonisation et traire négrière comprises)... Mais je ne vais pas faire de la délation. Tu les connais aussi bien que moi…
Je n’entre pas dans le détail…
Par contre quand tu dis que « NOUS » avons exploités, je serais heureux que tu me dises ce que tu entends par « NOUS » … Entends-tu la conscience collective européenne, nous les Français ou nous les « blancs » ?
Dans tous les cas, je voudrais dire que je ne me sens en RIEN responsable de cette déportation massive de jeunes Africains de l’Afrique de l’ouest vers le ‘Nouveau Monde’. Aucun de mes ancêtres, aussi loin que je sois allé dans mes recherches généalogiques (et ça amène beaucoup plus loin dans le temps que les débuts portugais de la ‘traite des noirs’) aucun de mes aïeux n’a pratiqué ce genre de commerce ignoble. Ils étaient tous paysans et se contentaient juste de donner à manger à leur famille et aux voisins qui achetaient leurs produits.
Par contre, ayant étudié de longue date ce problème de l’esclavage appliqué aux déportés (ce fut même le sujet de mon premier mémoire en 1964) je peux t’affirmer que les responsables sont bien identifiés :
1) Les chefs, rois noirs qui vendaient (pour des espèces sonnantes et trébuchantes) les jeunes gens les plus vigoureux de leurs ‘royaumes’ aux négociants les plus offrants.
2) Quelques armateurs et/ou négociants qui avaient des commandes dans le continent américain. Chez nous, ils étaient de Nantes ou de Bordeaux...
3) Les colons-planteurs des Amériques qui étaient demandeurs d’une main d’œuvre on ne peut plus bon marché puisque c’était (après achat du ‘cheptel’) complètement gratuit et sans risques… Et costauds avec ça !
Mais dire par exemple que les Français ont été des esclavagistes et que le peuple en a eu à ces époques tragiques la moindre responsabilité, je ne peux pas l’accepter et j’ai trouvé indécent que le pape Jean-Paul II ait demandé pardon pour cela, à Dakar, en NOTRE nom. Je n’ai pas à demander pardon de quoi que ce soit : ni du colonialisme profiteur, ni de l’esclavagisme honteux et scandaleux ! En outre, il n'y a jamais eu d'esclavage en France, c'est en Afrique et au Moyen-Orient qu'on le trouve encore, le plus vivace (mis à part bien sûr quelques familles africaine qui pratiquent cela en cachette avec des petites bonnes à tout faire sur exploitées qu'ils ont amenées dans leurs "bagages". Il vaudrait mieux aller voir chez nous du côté de représentants actuels de quelques "bonnes familles" ayant bien profité de ces aubaines juteuses, lucratives qui ont constitué la base de leur fortune actuelle. (Colonisation et traire négrière comprises)... Mais je ne vais pas faire de la délation. Tu les connais aussi bien que moi…
Le rap est né du ghetto des cités que nous avons construites et qui sont un système d'enfermement qui ne peut que générer la violence.
Quelques remarques là encore :
Nous avons construit des « cités » dans l’urgence car beaucoup de ces migrants vivaient dans des bidonvilles insalubres. Ces barres d’immeubles hideuses et aussi conviviales que des cabanes à lapins n’ont rien d’un cadre humain, je n’en disconviens pas.
Mais que fallait-il faire alors ?
- Leur construire des pavillons coquets et confortables ?
- Les installer dans des immeubles coquets des beaux quartiers de Paris genre XVIè arrondissement ?
Nous avons eu, bien avant toute cette vague d’immigration, venue du sud pour l’essentiel, des banlieusards, sous-prolétaires mal logés et vivant dans une grande misère matérielle et morale. Et même dans beaucoup de quartiers de Paris. Relis l’œuvre de Zola si tu veux t’en convaincre… Le sous-prolétariat, les pauvres en général sont toujours ainsi considérés quelle que soit leur origine ethnique ou provinciale.
Le problème est en fait (pour l’essentiel) que ces pauvres gens venus d’Afrique ont été motivés par un eldorado, celui qu’ils voient dans des séries de télé françaises où les maisons sont splendides, les voitures énormes et luxueuses et les femmes belles à en rêver tout éveillé, tout ceci sur un fond d’argent facile qui coule à flots : il suffit de mettre la carte Visa dans le distributeur... Les cousins et voisins de là-bas ayant aussi largement contribué à rendre ce rêve de vie meilleure proche et réel, à portée de main…
Arrivés sur place, ils constatent que, comme nos jeunes qui sont pour 25 % d’entre eux au chômage, la vie n’est pas si rose et ils se révoltent contre eux-mêmes – leurs chimères – et, transitivement contre la société d’accueil qui ne leur fournit pas ce qu’ils étaient venus chercher. Si on ajoute à cela le racisme de certains autochtones et le leur, aussi bien chevillé au corps, on est loin des grandes espérances.
Alors ghetto, je veux bien. Mais pourquoi viennent-ils encore si nombreux et surtout pourquoi les a-t-on acceptés alors qu’il n’y avait pas de travail pour près de 40 % d’entre eux ?
Par ailleurs, le rap n’est pas né en France, tu ne l’ignores pas. Il est apparu dans des quartiers très violents et de non droit de villes du nord des USA. En fait, il s’inspire des mélopées des griots africains qui scandaient leurs imprécations ou leurs incantations en racontant des histoires de leur invention et un tout petit peu de certaines formes de jazz.
Dès le début et, en connivence avec une forme d’expression dansée, le hip hop, le rap a pour objectif de ...
Nous avons construit des « cités » dans l’urgence car beaucoup de ces migrants vivaient dans des bidonvilles insalubres. Ces barres d’immeubles hideuses et aussi conviviales que des cabanes à lapins n’ont rien d’un cadre humain, je n’en disconviens pas.
Mais que fallait-il faire alors ?
- Leur construire des pavillons coquets et confortables ?
- Les installer dans des immeubles coquets des beaux quartiers de Paris genre XVIè arrondissement ?
Nous avons eu, bien avant toute cette vague d’immigration, venue du sud pour l’essentiel, des banlieusards, sous-prolétaires mal logés et vivant dans une grande misère matérielle et morale. Et même dans beaucoup de quartiers de Paris. Relis l’œuvre de Zola si tu veux t’en convaincre… Le sous-prolétariat, les pauvres en général sont toujours ainsi considérés quelle que soit leur origine ethnique ou provinciale.
Le problème est en fait (pour l’essentiel) que ces pauvres gens venus d’Afrique ont été motivés par un eldorado, celui qu’ils voient dans des séries de télé françaises où les maisons sont splendides, les voitures énormes et luxueuses et les femmes belles à en rêver tout éveillé, tout ceci sur un fond d’argent facile qui coule à flots : il suffit de mettre la carte Visa dans le distributeur... Les cousins et voisins de là-bas ayant aussi largement contribué à rendre ce rêve de vie meilleure proche et réel, à portée de main…
Arrivés sur place, ils constatent que, comme nos jeunes qui sont pour 25 % d’entre eux au chômage, la vie n’est pas si rose et ils se révoltent contre eux-mêmes – leurs chimères – et, transitivement contre la société d’accueil qui ne leur fournit pas ce qu’ils étaient venus chercher. Si on ajoute à cela le racisme de certains autochtones et le leur, aussi bien chevillé au corps, on est loin des grandes espérances.
Alors ghetto, je veux bien. Mais pourquoi viennent-ils encore si nombreux et surtout pourquoi les a-t-on acceptés alors qu’il n’y avait pas de travail pour près de 40 % d’entre eux ?
Par ailleurs, le rap n’est pas né en France, tu ne l’ignores pas. Il est apparu dans des quartiers très violents et de non droit de villes du nord des USA. En fait, il s’inspire des mélopées des griots africains qui scandaient leurs imprécations ou leurs incantations en racontant des histoires de leur invention et un tout petit peu de certaines formes de jazz.
Dès le début et, en connivence avec une forme d’expression dansée, le hip hop, le rap a pour objectif de ...
mettre sa rage en rimes
en évoquant ses origines
en faisait le coup de poing au micro
pour bien étaler sa haine et sa frime
en bon macho loin des modèles androgynes
chauffer la salle avec des mots qui font des triples saltos
(En orange c'est de moi, pas de Joey Starr)
Oui je suis un rappeur solitaire des campagnes... ;o((
Le rap c’est aussi une prédication (Joey Starr parle de versets) sous forme de flashes sonores et d’allitérations qui rapprochent des mots toniques à la sonorité proche, sorte de rimes internes qui souvent ne riment à rien…
Les grands inspirateurs de l’Ouest sont les barons du sound électro jamaïcain qui faisaient s’exhiber des « ambianceurs » de manière à chauffer les salles.
Dans ces conditions, dire que « Le rap est né du ghetto des cités que nous avons construites » me paraît pour le moins être un raccourci inexact. Il vient de beaucoup plus loin, et dans le temps et dans l’espace.
Mais le problème posé n’est pas tant celui du genre musical « rap », que celui du contenu des textes, des paroles qui seraient des incitations à la haine et/ou à la violence. Condamnes-tu ces propos guerriers et vengeurs ou pas ? Là est la question Jean-Baptiste !
Une loi de plus ne changera rien.
Elle existe déjà : l’incitation à la haine et à la violence sont des délits !
Si, face aux troubles de la rue la fermeté est nécessaire, il est tout aussi nécessaire de comprendre pourquoi? Traiter les effets sans en déterminer les causes ne guérira pas le mal.
Tout à fait d’accord ! Les causes sont multiples et plus proches des milieux de la délinquance que des motivations de l’art, fût-il musical.
Sortons des logiques de confrontations pour des attitudes d'échanges et de partages.
La logique de confrontation est celle des mots violents et haineux. Pas celle des lois républicaines.
Paix aux hommes de bonne volonté !
Absolument ! Mais sanctions justes et équilibrées pour ceux qui n’aiment pas la paix et sont, de fait ou potentiellement, des fauteurs de trouble. Surtout s’ils n’hésitent pas à passer plusieurs fois aux actes comme Joey Starr de NTM ! C'est vrai qu'il est... cohérent !
Les grands inspirateurs de l’Ouest sont les barons du sound électro jamaïcain qui faisaient s’exhiber des « ambianceurs » de manière à chauffer les salles.
Dans ces conditions, dire que « Le rap est né du ghetto des cités que nous avons construites » me paraît pour le moins être un raccourci inexact. Il vient de beaucoup plus loin, et dans le temps et dans l’espace.
Mais le problème posé n’est pas tant celui du genre musical « rap », que celui du contenu des textes, des paroles qui seraient des incitations à la haine et/ou à la violence. Condamnes-tu ces propos guerriers et vengeurs ou pas ? Là est la question Jean-Baptiste !
Une loi de plus ne changera rien.
Elle existe déjà : l’incitation à la haine et à la violence sont des délits !
Si, face aux troubles de la rue la fermeté est nécessaire, il est tout aussi nécessaire de comprendre pourquoi? Traiter les effets sans en déterminer les causes ne guérira pas le mal.
Tout à fait d’accord ! Les causes sont multiples et plus proches des milieux de la délinquance que des motivations de l’art, fût-il musical.
Sortons des logiques de confrontations pour des attitudes d'échanges et de partages.
La logique de confrontation est celle des mots violents et haineux. Pas celle des lois républicaines.
Paix aux hommes de bonne volonté !
Absolument ! Mais sanctions justes et équilibrées pour ceux qui n’aiment pas la paix et sont, de fait ou potentiellement, des fauteurs de trouble. Surtout s’ils n’hésitent pas à passer plusieurs fois aux actes comme Joey Starr de NTM ! C'est vrai qu'il est... cohérent !
Martine/Valentina a écrit :
"Excuse-moi, je réponds un peu tard. J'ai un trait de caractère sans doute un peu pénible, qui consiste à toujours chercher la faille dans un raisonnement ou la position adverse possible (Gémeaux/Balance)...Le rap, franchement, je ne connais pas du tout (et je n'aime pas l'entendre gueuler des les voitures l'été !). Mais j'ai appris à l'apprécier le jour où cette troupe de théâtre de la région de Chartres est venue nous faire la présentation parlée des poèmes de Michel Besnier : ils avaient avec eux un jeune arabe très doué qui était chargé de dire des poèmes en "style rap", et qui a remporté un vif succès dans l'assemblée d'élèves et de notables invités à la préfecture de Châteauroux."
Comment voudrais-tu que des textes tirés de poèmes de Michel Besnier soient violents ?
Il n’y a pas plus doux que Michel qui est avant tout un humaniste sensible et délicat !
Quand je présente le rap des dix dernières années je mets en exergue toute la violence et le machisme qu’il y a dans les textes et dans la manière de les dire.
On pourrait dire des choses très belles et même pourquoi pas romantiques et en forme de plainte ou de complainte dans ce style d’expression. Mais non, le choix majoritaire qui a été fait est celui de l’expression d’une haine violente et sexiste quand elle n’est pas raciste au sens de ‘racisme anti-blanc’. C’est pour cela que j’avais juste « présenté » les propos de Mr Starr, cogneur de femmes en tous genres et récidiviste ce qui prouve qu’il met ses paroles et ses actes en parfaite harmonie.
Il n’y a pas plus doux que Michel qui est avant tout un humaniste sensible et délicat !
Quand je présente le rap des dix dernières années je mets en exergue toute la violence et le machisme qu’il y a dans les textes et dans la manière de les dire.
On pourrait dire des choses très belles et même pourquoi pas romantiques et en forme de plainte ou de complainte dans ce style d’expression. Mais non, le choix majoritaire qui a été fait est celui de l’expression d’une haine violente et sexiste quand elle n’est pas raciste au sens de ‘racisme anti-blanc’. C’est pour cela que j’avais juste « présenté » les propos de Mr Starr, cogneur de femmes en tous genres et récidiviste ce qui prouve qu’il met ses paroles et ses actes en parfaite harmonie.
Cela dit, je pense aux noirs d'Amérique et d'Afrique du Sud qui ont été victimes d'une ségrégation sauvage de la part des Blancs.
Oui c’est vrai ! C’était indigne ! Mais quand tu dis « DES blancs », je n’accepte pas qu’on m’inclue (moi et mes ancêtres dedans.) Pas plus que mes enfants qui, eux, ont été victimes d’un racisme noir anti-blanc et même anti-français d’une virulence incroyable. (Je t'en passe les détails car ça mérite bien plus qu'une chanson !) Moi aussi d’ailleurs mais ce n’est pas grave ! (Car ton "des" n'est pas limitatif ni partitif comme dans : "des blancs ont pratiqué la ségrégation raciale, l'apartheid et la traite des noirs en vue de les réduire à l'état d'esclaves..."
Et d'autre part je pense à tous les blancs qui font autant de mal - non seulement les voyous que j'ai autour de moi, mais encore, si tu veux parler de persécutions contre une femme : qui a tué Marie Trintignant ?
Mais où as-tu vu que je parlais des noirs en particulier. Je condamne toutes les violences faites aux femmes et aux autres d'où qu'elles viennent.
Je peux répondre : ses parents Nadine et Jean-Louis et les névroses qu’ils ont instillées en elle par une éducation incroyablement inconsciente. Elle-même donc par ses jeux d’incitation à la jalousie. L’utilisation conjointe de la drogue et de l’alcool. Enfin le laisser-aller coupable de son compagnon de plus d’un mètre 90 qui a libéré sa force stupidement contre elle, par jalousie provoquée il est vrai, alors qu’il avait consommé les mêmes ingrédients pousse-au-crime qu’elle, pauvre petite Marie ! Alors, dire que Bertrand Cantat est une brute coupable, sans doute. Mais je ne comprends pas en quoi le fait d’être noir de peau ou blanc change quelque chose à la violence ordinaire ou exceptionnelle !
Il n'avait de "noir" que le nom de son groupe je crois !
Il y avait aussi le désir, comme Harlem...
Mais où aurais-tu vu que le problème était… d’être noir ?
Le problème est juste de pratiquer un style d’expression qui contient des propos qui sont autant d’incitations à la violence, des ferments de passages à l'acte, que l’on soit noir, blanc, jaune ou de toute autre couleur.
Il y a là une inférence et une supposition qui me blesse profondément car je ne suis pas le moins du monde raciste : j’ai tellement milité et lutté contre ça. Le problème c’est sans doute que je continue de le faire dans l’autre sens. Je lutte contre TOUS LES RACISMES !
Mais où aurais-tu vu que le problème était… d’être noir ?
Le problème est juste de pratiquer un style d’expression qui contient des propos qui sont autant d’incitations à la violence, des ferments de passages à l'acte, que l’on soit noir, blanc, jaune ou de toute autre couleur.
Il y a là une inférence et une supposition qui me blesse profondément car je ne suis pas le moins du monde raciste : j’ai tellement milité et lutté contre ça. Le problème c’est sans doute que je continue de le faire dans l’autre sens. Je lutte contre TOUS LES RACISMES !
Mon tort je crois est de baisser les bras parce que je crois que le problème dépasse de loin les solutions simplistes.
Le problème initial est dans le cœur des hommes et dans le manque d’éducation à la tolérance. Mais j'espère que cette extrême mansuétude à l’égard de peuples qui ont été, jadis, maltraités par les uns ou par les autres ne les autorisera pas à en faire de même comme une espèce de juste retour des choses.
Cependant je ne défends personne en particulier, et je rejoins toutes les actions réellement motivées.
Je suis d’accord avec toi, à condition que ces actions motivées soient fondées sur des faits réels et vérifiés et qu’elles ne se déclinent pas sous les auspices de la haine, de la violence ni de la vengeance.
Si tu savais Martine comme je connais bien le problème et toutes ses implications émotionnelles et irrationnelles.
Ce que j’ai peine à croire, c’est que tu aies pu imaginer que je faisais une fixation et une diatribe anti noirs (alors que je n’avais RIEN dit !)
Pour te dire, une de mes belles-filles (la compagne de mon fils cadet) est noire, antillaise et donc descendante d’esclaves africains et je l’aime beaucoup comme tous les Africains Afro-Caraïbes ou Afro-Américains. (Je veux dire tous ceux qui ne sont pas des voyous agressifs et dangereux...) Mon autre fils a eu longtemps une compagne indienne, très noire de peau elle aussi, et elle était charmante et pas violente le moins du monde.
Il ne faut pas me prêter d'intentions discriminatoires. J'ai des amis et des parents africains et maghrébins que j'aime beaucoup, tu ne peux pas imaginer à quel point...
Ceux que je stigmatise, ce sont les cons haineux violents et vengeurs quelle que soit leur origine ethnique ou culturelle bien entendu !
Le rap à cet égard est majoritairement une incitation à faire faire à certains jeunes des conneries dans les rues : il suffit d’en lire le contenu et encore, les textes les plus violents ont été retirés de la toile car leurs producteurs savent très bien qu’ils sont sur la sellette... ou dans le colimateur.
Voilà à très grosses lignes… Mais le rap comme style ne me gêne pas le moins du monde : c’est plutôt les mots, la drogue et les pratiques dangereuses qui tournent autour qui me posent problème, exactement comme cet autre prétexte que sont les rave-parties (là c’est de la techno) prétexte disais-je à fourguer de l’extasy, de la bière additionnée de vodka et autres cochonneries qui font flipper les gens comme Bertrand Cantat ou plus jeunes. Blacks blancs beurs. Tous confondus... OK ?